Corrosion et Induction ElectroMagnétique

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La réalité de l’induction électrique en mV des fers de l’échantillon de la dalle en béton armé face à un faisceau radiatif micro-ondes Hautes Fréquences MHz et GHz d’antenne relais 4G & 5G valeur indicatives affichée ± 42mV ! La réalité de l’induction électrique en mV des fers de l’échantillon de la dalle en béton armé face à un faisceau radiatif micro-ondes Hautes Fréquences MHz et GHz d’antenne relais 4G & 5G valeur indicatives affichée ± 42mV !

Tous les professionnels connaissent le cancer du béton ou la carbonisation du béton qui désigne une dégradation du béton due à une réaction alcali-granulat, causée par la présence de contaminants chimiques, se traduisant par la rouille des barres de renfort en acier, ce qui engendre un certain nombre de défaillances concrètes, se traduisant par une diminution des propriétés mécaniques du béton et un gonflement caractéristique pouvant aller jusqu'à l'éclatement (pression gaz), ayant comme conséquence ultime un effondrement de l’ouvrage.

Concrètement le cancer du béton ou la carbonisation du béton a entraîne par exemple la démolition de dizaines de maisons individuelles neuves dans la vallée de la Maurienne, mais aussi des ponts d’autoroutes ou d’ouvrages ayant des contraintes. En ce qui concerne les barrages, ceux-ci sont placés sous surveillance permanente avec des travaux spécifiques de traitements expansifs notamment des fissures. Depuis les années 2000 les fers présents dans le béton sont soumis à un nouveau type de corrosion conséquence d’une altération électrochimique par induction électromagnétique engendrée par la nouvelle pollution environnementale artificielle des rayonnements des antennes relais et Répéteurs Hertziens.

Pour bien comprendre et faire simple lorsque une façade d’un immeuble est soumise en direct à une irradiation Haute Fréquence micro-onde en champs proches hautes fréquences Méga ou Giga Hertz il est constaté que ses fers à béton sont corrodés et ceux de la façade arrière non exposée, donc protégée sont intacts. Pourquoi ? Simplement parce que la pénétration et la propagation de l’induction du rayonnement énergétique artificiel micro-onde dans le ferraillage du béton dépend de la longueur d’ondes dont l’énergie radiative se focalise principalement vers l’intérieur. Ensuite deux facteurs dits propriétés dialectiques du béton, sa permittivité et sa conductivité sont fondamentales dans la quantification de la corrosion.

La conductivité électrique est responsable de l’atténuation des ondes électromagnétiques dans le milieu de propagation. Ce paramètre est fondamental car il permet de quantifier les valeurs des courants de conduction sur le ferraillage. Plus le milieu est conducteur, plus l’atténuation est importante et plus faible est la profondeur de pénétration des ondes dans le milieu, notamment le béton, avec en corollaire l’induction du ferraillage. La permittivité, appelée également constante diélectrique, est une propriété caractéristique de tout milieu. Elle s’exprime en Farads par mètre. Lorsque un champ radiatif électrique est appliqué à un matériau, exemple le béton, sa permittivité diélectrique est liée aux courants de déplacement induits par les phénomènes de polarisation.

Cette polarisation résulte d’un déplacement relatif des charges liées de la matière sous l’action d’un champ électrique extérieur, en l’espèce celui d’une irradiation induite issue de faisceaux radiatifs d’antennes relais ou Hertziens et engendre des réactions électrochimiques délétères donc la corrosion du ferraillage. Dit autrement et simplement ces phénomènes physico-chimiques arrachent des électrons ce qui engendre un phénomène oxydant donc une corrosion Phénomène aggravant déstructurant, les gaz générés, sous l’effet de la pression finissent par fissurer le béton armé suivant la géométrie de la structure du ferraillage.

Dans certains cas, si la structure en béton armé est dite porteuse, voir soumise à contraintes comme un balcon par exemple, la déstructuration des fers est telle que l’effondrement est inéluctable à terme ou avancée s’il y a des contraintes de charges inhabituelles comme pour l’accident d’Angers. Dans le cas du balcon d’Angers les gaz étaient évacués via les fers de jonctions de dalles ce qui a évité les fissurations des dalles.