Electrocution induction grande roue Lyon

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Électrocution ou électrisation par induction électromagnétique, présentation de cas
Grande roue de Lyon et antennes relais camouflées dans le clocher de la Charité place Bellecour
A Lyon dans l’angle sud-est de la place Bellecour se dresse le magnifique clocher de la Charité érigé en 1665 d’une hauteur de 45 m qui est l’unique vestige de l’hôpital de la Charité.
Deux plaques en retracent l’historique pour les visiteurs.
Depuis plus de deux décennies le clocher de la Charité à toutes ses ouvertures truffées d’antennes relais et de répéteurs hertziens d’opérateurs de téléphonie mobile.
Ce qui même hors sol hors des faisceaux radiatifs génère une irradiation en champs artificiels micro-ondes MHz et GHz très élevée et encore plus élevée face aux faisceaux des antennes relais lorsque l’on se trouve à quelques dizaines de mètres de haut par exemple dans une nacelle d’une grande roue.
Et pire lorsque la grande roue est à l’arrêt plusieurs heures ses parties métalliques face aux antennes relais qui ne sont pas mise à la terre comme les garde-corps se chargent par induction électromagnétique, ce qui peut instantanément électrocuter ou électriser le premier utilisateur qui met la main sur le garde-corps en ayant un pied sur la structure métallique de l’accès qui elle est mise à la terre, c’est le cas concret d’une électrisation que nous allons développer dans ce reportage.

Pour apercevoir les antennes relais et les répéteurs hertziens présents dans le clocher de la Charité il suffit de lever la tête et d’être un peu observateur car cela n’est pas évident au premier regard.
Quasiment toutes les ouvertures comportent des antennes relais ou des répéteurs hertziens.
Voici des rares vues de l’intérieur du clocher de la Charité avec ses antennes relais camouflées faces aux ouvertures.

Comme chaque fin d’années une grande roue ayant une structure métallique de 58 mètres de diamètre est installée place Bellecour à Lyon.
Exceptionnellement en 2006 pour cause de travaux du métro son emplacement habituel est déplacé en prolongement du clocher dit de la Charité qui comporte de nombreuses antennes relais camouflées.
La commission de sécurité a inspecté l’installation et a donné son autorisation d’exploitation le vendredi 1er décembre 2006 en délivrant une attestation de conformité.
Le samedi 2 décembre en fin de journée un jeune client de 17 ans descend normalement avec son amie après son tour de grande roue.
Il s’apprête à quitter les lieux après être descendu de sa nacelle qui est une coque en plastique, lorsqu’il pose sa main sur la rambarde métallique d’une autre nacelle vide et reste alors collé comme électrocuté, puis il s’écroule.
La victime est immédiatement conduite à l’hôpital ou il séjournera 24h.
A l’hôpital le jeune homme se plaint de ressentir encore des décharges sur tout le corps, sept médecins sont intervenus pour le soigner. Le diagnostic inscrit noir sur blanc de l’hôpital est sans équivoque : électrocution, et 8 jours de repos.
Le parquet ordonne aussitôt la fermeture de la grande roue, procède à sa mise sous scellés et a désigné de suite un expert. L’enquête a été confiée à la Brigade des affaires générales de la sûreté départementale.
Les conclusions de l’expert agréé par la cour d’appel de Lyon attestent de la conformité de l’installation. Le Vice-Procureur Jean Varaldi commente le rapport et notamment :
" Les coques des nacelles sont en plastiques. Les branchements et les câbles électriques sont aux normes. Aucune anomalie d’ordre électrique ou technique n’a été signalée. Tout est nickel."
Ce qui en clair signifie que les raccords à la terre de la structure métalliques sont corrects, ainsi que la disjonction différentielle obligatoire.

L’expert n’ayant découvert aucune anomalie électrique sur la grande roue ce qui a de quoi laisser perplexe le propriétaire exploitant de l’installation Guy Fella qui déclare : " L’expert est venu, il a cherché la cause et il n’a pas trouvé la cause".
Une plainte a été déposée par la famille de la victime pour « blessures involontaires ».
Sa mère déclare lors d’un reportage de France 3 : " l’urgence, j’aimerais que l’on établisse ce qui se passe sur cette roue".
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En effet il faut savoir que les structures métalliques des gardes corps des nacelles ne sont pas reliées à la terre car elles sont fixées sur la coque en plastique des nacelles, le jeune homme a posé sa main dessus en sortant et été immédiatement électrocuté puisqu’il avait mis son pied à la terre de plus humide, son corps servant de canal de fuite des courants électriques de l’induction électromagnétique des gardes corps métalliques .
Si pour les enquêteurs l’origine de cette électrocution est toujours sans réponse à ce jour, par contre pour l’organisation Environnementale EHS France qui n’est pas profane en CEM artificiels c’est exactement l’inverse, elle y apporte une réponse claire et précise !