Redonner aux déchets ménagers plastiques en fin de vie leur forme d’origine, le pétrole.
Paquets, bouteilles en plastiques, sacs de supermarchés, plastiques non recyclables.
L’intérêt est de les récupérer pour les rendre utiles.
Le plastique souffre d'une mauvaise réputation : matériau issu du pétrole, il peut mettre jusqu'à 1 000 ans à se dégrader. Mais les déchets issus du plastique, longtemps considérés comme encombrants, sont aujourd'hui perçus comme une ressource précieuse : ils peuvent se recycler en matériau de construction ou même en carburant. Grâce à l'innovation, la mue des déchets plastique est en marche !
En Irlande, une usine de 4 000 mètres carrés travaillait en 2011 sur une idée qui pourrait bouleverser nos vies.
Chaque jour, une vingtaine de tonnes de plastique est récupérée puis recyclée pour devenir du carburant.
Un tonne de déchets produit 750 à 900 litres de gasoil !
Le procédé
Les déchets plastiques, y compris ceux non recyclables, sont broyés pour obtenir des petites lamelles. Ces lamelles sont ensuite chauffées par pyrolyse à plus de 400° dans des cuves. L’objectif est de transformer le plastique en gaz qui est ensuite converti en liquide brunâtre. Ce liquide obtenu, c’est du diesel qui peut être directement versé dans le réservoir d’essence de la voiture. Il est utilisable ainsi, sans raffinage supplémentaire ni transformation de la voiture. Il est compatible avec les diesels conventionnels. L’ensemble du processus de conversion est surveillé en permanence pour obtenir un fuel liquide exploitable. (Taux de conversion : 75 à 90%)
Par ailleurs ce procédé de valorisation des déchets permet d’améliorer le taux de recyclage général.
L’impact environnemental
Aucune information ne circule pour le moment sur le bilan carbone de cette transformation. Cependant, les porteurs du projet expliquent qu’il devrait avoir une empreinte moins élevé que le diesel classique.
Par ailleurs, les déchets plastiques mixtes, considérés comme non recyclables et non valorisables, ont toujours été destiné à la décharge et à l’enfouissement an.
Jusqu’alors impossible, ces déchets sont maintenant voués à connaître une seconde vie