Secheresse 2022 et passe a poissons

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Sécheresse et structure de passe à poisson : présentation de cas, un spectacle de désolation.

Le principal co-responsable du dérèglement et du réchauffement climatique est l’effet thermique de l’irradiation ou plus exactement l’ionisation des électrons et ions qui sont des particules chargées par les fréquences micro-ondes GHz émises par les satellites qui gravitent dans l’ionosphère, inclus ceux de la Mésosphère et la Stratosphère.
Pour la troposphère, qui est la petite couche basse de l’atmosphère elle est irradiée par les fréquences micro-ondes MHz émises par les antennes relais, inclus molécules d’eau et CO2. Mais face aux enjeux financiers colossaux, comme nous faisons référence à la science universelle, on ne peut évidemment nous traiter de complotistes, en conséquence surtout pas un mot sur cette réalité.

Comme le montre ces prises de vues depuis fin juillet et début août 2022 la température est supérieure à 42° dans le département de la Drôme.
Sans pluie depuis de nombreuses semaines cette canicule génère une sécheresse exceptionnelle.
Ceci est l’embouchure de la Drôme dans le Rhône entre Valence et Montélimar, mais ne vous y fiez pas, la rivière Drôme est depuis plusieurs jours totalement asséchée lorsqu’elle arrive avec sa confluence dans le Rhône.
Actuellement le fleuve Rhône qui est alimenté essentiellement par les lâchés du lac Léman a souvent un débit très inférieur à son débit de réserve de 500m³/seconde, en conséquence les barrages ne turbinent presque plus l’eau pour produire de l’électricité, le niveau est maintenu artificiellement haut afin de permettre la navigation fluviale et enfin les réacteurs nucléaires sont mis à l’arrêt ou ont des dérogations pour les rejets de refroidissement, en conséquence l’eau du Rhône atteint des records de 25° de température, ce qui a d’importantes conséquences pour la biodiversité.
Sécheresse et structure de passe à poisson : présentation de cas, un spectacle de désolation.
Dans de nombreuses rivières au niveau des barrages ou de seuils il a été créé des passes à poissons comme dans la Drôme afin de leur permettre de réaliser leurs cycles biologiques comme l’indique sur ses panneaux la Compagnie Nationale du Rhône.
En juin 2010 à grand renfort de publicité, un arrêté est pris par le Maire de Livron sur Drôme pour la création d’une passe à poissons de référence nationale sur la Drôme à environ 1,5km de sa confluence avec le Rhône.
Depuis les temps ont changé, on constate depuis quelques années que les changements climatiques en fortes expansion réduisent à néant de tels ouvrages pour la circulation de la faune piscicole.
Voici une photo de Google sat de la rivière Drôme en temps normal, de son seuil et de la vaste passe à poissons de plus de 200m juste avant son embouchure avec le Rhône.
Aujourd’hui, cela peut paraître incroyable, mais toute cette zone est totalement à sec !

L’Arpon, qui remonte la Drôme par la passe à poissons est une espèce protégée, l’arpon a l’étrange particularité d’avoir les yeux qui brillent la nuit, la passe à poissons permet sa réintroduction dans la Drôme.
La Lamproie de Planer qui peut remonter la Drôme grâce à la passe à poissons est une espèce protégée très rare, seulement trois spécimens ont été recensés dans la passe à poisson lors d’une pêche de sauvetage réalisée par rapport à la sécheresse.
Voici en détail la structure de 200m de linéaire de la passe à poisson.
De nombreux panneaux d’informations sont disposés sur le site de la passe à poisson où règne un silence assourdissant car maintenant conséquence de la sécheresse l’eau de la Drôme ne coule plus.
Le seuil de la Drôme n’est qu’un amas de rochers et de béton, les canoéistes et la faune sont inexistants, où résiduelle piégée dans des mares qui s’assèchent les unes après les autres, c’est une catastrophe pour la biodiversité.
La grande passe à poissons ressemble à un ouvrage en friche abandonné, un spectacle de désolation, les canaux amont et aval d’amenée dans le bassin de dégravement sont maintenant à sec.
On constate que le seul résidu de vie piscicole restante est en train d’agoniser dans des mares qui auront disparues dans quelques jours si la situation ne s’améliore pas.