Pourquoi les employés d’ENEDIS font-ils grève

Pourquoi les employés d’ENEDIS font-ils grève ?

Linky = incendies = augmentations des astreintes des employés = grève !
Pourquoi les employés d’ENEDIS font-ils grève ?
Le code du travail régit l’astreinte qui s’entend comme une période pendant laquelle le salarié, sans être sur son lieu de travail et sans être à la disposition permanente et immédiate de l’employeur, doit être en mesure d’intervenir pour accomplir un travail au service de l’entreprise.

Les astreintes, notamment chez ENEDIS sont mises en place par des conventions collectives ou des accords au sein des agences régionales ou, à défaut, par un accord de branche.
Actuellement les employés d’ENEDIS conformément aux dispositions des accords doivent généralement exécuter des tours d’astreintes à 4 sur 24h et une valeur repère de 13 prises d’astreintes par salarié et par an.
Le problème est qu’il est constaté maintenant qu’avec le Linky l’activité des interventions sont caractérisées par un nombre et une complexité beaucoup plus importante d’interventions par rapport aux incidents dont la majorité sont des incendies.

Les hiérarchiques d’astreintes existantes beaucoup plus fortement sollicitées sont donc avec le compteur connecté Linky insuffisantes, en conséquence ENEDIS est contraint de modifier les astreintes par avenant qui prévoit la création de nouveaux tours d’astreintes hiérarchiques.
Les employés d’ENEDIS font donc grève pour s’opposer à cet avenant qui instaure une augmentation du nombre de tours d’astreintes.
En conclusion on peut donc affirmer par rapport à ces constatations que par comparaison aux compteurs traditionnels, le système de comptage connecté Linky n’est pas fiable, mais surtout très dangereux pour toute la population.

JT FRANCE 2
En Loire-Atlantique, des artisans sont privés de leurs locaux. Ils ne peuvent pas y emménager car le raccordement au réseau électrique n'a pas été fait en raison d'une grève des agents d'Enedis.
Sylvain Pasquier, boulanger en Loire-Atlantique, devait commencer à pétrir le pain le 5 octobre dernier. Sa boulangerie est fin prête. "Il ne manque plus que l'électricité pour pouvoir démarrer", confie-t-il. Un mouvement de grève chez le fournisseur d'électricité Enedis à Rezé (Loire-Atlantique) retarde en effet son raccordement. "Mon entreprise peut être en péril si ça dure trop longtemps", déplore l'artisan, dont les pertes de chiffre d'affaires s'élèvent à 100 000 euros.
Prioriser les urgences

Une quinzaine de salariés d'Enedis protestent notamment contre une augmentation de leurs astreintes de nuit. "On est conscient pour les usagers de la gêne occasionnée, et on le regrette, admet Laurent Brière, de la CGT Enedis Pays de la Loire. Mais on invite justement la direction à venir discuter du projet alternatif qui est proposé depuis des mois par les salariés et qu'elle ne veut pas prendre en compte."

De son côté, l'entreprise dit faire le maximum pour prioriser les urgences, mais les salariés en grève sont les seuls à pouvoir assurer ces raccordements. Dans la région, 400 à 500 points de raccordement attendent encore d'être branchés.