Le Sénat refuse la vaccination obligatoire

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Le Sénat Refuse la  vaccination obligatoire : intervention de Laurence Muller-Bronn

Le 13 ocyobre 2021 le Sénat refuse la vaccination obligatoire, avec un discours remarqué de Laurence Muller-Bronn.
Au palais du Luxembourg la proposition de loi du groupe socialiste qui souhaitait instaurer la vaccination obligatoire contre le covid-19 pour tous a été très largement rejetée par la chambre haute du Parlement : 262 voix contre et 64 voix pour.
Les débats ont parfois été tendus : la sénatrice (LR) de Haute-Savoie Sylviane Noël a suscité de vifs reproches pour avoir défendu que "rendre obligatoire l’administration de vaccins génétiques dont la phase expérimentale est toujours en cours, est ainsi politiquement imprudent et moralement condamnable. C’est même impossible juridiquement dans l’état actuel de la réglementation pour des raisons parfaitement fondées liées à la préservation de la santé publique et au libre consentement de chacun." Ces propos ont déclenché la colère du secrétaire d'État Adrien Taquet, du sénateur Bernard Jomier, mais également de ses collègues LR Alain Milon ou René-Paul Savary, outrés.

On notera une intervention remarquée de Laurence Muller-Bronn, sénatrice du Bas-Rhin (apparentée LR), qui a expliqué son "non" à cette proposition de loi à la tribune :
Elle a déploré que "ceux qui osent douter, réfléchir, faire un autre choix [que celui de la vaccination obligatoire généralisée] seraient d'obscurs complotistes." Soulignant qu'on trouve parmi eux des institutions très sérieuses : Académie de médecine contre une troisième dose généralisée, Alain Fischer (Monsieur Vaccin) contre la vaccination obligatoire, "le contexte ne le justifiant pas", ou encore le Conseil de l'Europe. Rappelant les décisions des pays nordiques sur l'administration du vaccin Moderna, l'inscription du principe de précaution dans la Constitution, le caractère conditionnel de l'autorisation de mise sur le marché des vaccins. Enchaînant sur les nombreux éléments alertant sur l'insuffisance des preuves sur l'efficacité et l'innocuité du vaccin, l'effet sur la transmission, les effets sur les jeunes, les femmes enceintes, ainsi que sur "les dégâts psychiques des injonctions sanitaires". Il n'y a "pas de consensus scientifique sur la vaccination de masse", poursuit-elle. Réhabiliter l'immunité naturelle, rendre aux médecins le droit de soigner... sont quelques-unes des préconisations qu'elle recommande. "Quelle légitimité aurions-nous pour instaurer de manière autoritaire une vaccination obligatoire et une troisième dose", alors que des spécialistes "doutent" ? "Nous avons besoin d'un débat contradictoire", conclut-elle, "le nourrir d'une information loyale, transparente et indépendante". "Nous ne sommes pas la chambre d'enregistrement du Conseil scientifique", lâche-t-elle. "Il est de notre devoir, en tant qu'élus de la République, représentant les Français, tous les Français, de restaurer le droit commun et les libertés publiques, car il y va de leur confiance." Faire un bilan rationnel, en "sortant de la doctrine tout-vaccinal", "plutôt que de gouverner par la peur et le contrôle".