Immersion avec les soignants du centre hospitalier de Valence

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Immersion avec les soignants du centre hospitalier de Valence lors de leur manifestation interne du 13 août 2021 contre l’obligation vaccinale

Le centre hospitalier de Valence est le plus grand de la région avec plus de 2700 personnes …
Plus de 300 se sont rassemblés vendredi 13 août de Valence pour protester contre la vaccination obligatoire des soignants.
Chaque jour l'échéance approche un peu plus : à partir du 15 septembre, les soignants qui n'auront reçu aucune dose de vaccin contre le Covid-19 pourront être suspendus et ne seront plus payés. Cette mesure destinée à lutter contre l'épidémie ne passe toujours pas chez certains soignants qui ont manifesté à l'appel de la CGT et Sud-Santé dans l’enceinte du Centre Hospitalier de Valence ce vendredi 13 août.
Parmi eux il y a Géraldine, aide-soignante à l'hôpital de Valence depuis 14 ans. "Je ne me ferai pas vacciner contre le Covid-19 car je n'ai pas confiance", assure-t-elle. Elle est prête à remettre en cause tout son travail. "Je serai suspendue et je quitterai mon travail, j'assume. À contrecœur car j'adore mon boulot, mais je ne céderai pas. Je changerai de vie. Ça va être très dur, je m'y attends, mais je prends le défi quand même et on verra bien. Et si je dois être SDF, je serai SDF."


Pendant les vagues de Covid on était bien content de nous avoir, et on ne nous demandait pas de vaccin.
D'autres manifestants sont moins catégoriques et en pleine hésitation. Non au vaccin ou garder son travail ? Laurine, infirmière de 26 ans à l'hôpital de Romans-sur-Isère n'a pas encore tranché : "On nous met le couteau sous la gorge. Je me sens trahie et abandonnée par l'hôpital. Je vous avoue que je ne sais pas encore ce que je vais faire."
Certains soignants venus participer à la manifestation, eux, sont vaccinés mais dénoncent "la méthode" employée par le gouvernement. "Je suis pour la vaccination, c'est un traitement qui prévient les maladies, mais je suis en colère contre l'obligation vaccinale. Chacun a une conviction intime et ce n'est pas possible d'imposer ça", s'emporte Myriam, infirmière en salle de réveil à Valence.
Encore un espoir de faire plier le gouvernement


Malgré la détermination affichée par l'exécutif, les manifestants ont toujours bon espoir de faire plier le gouvernement et de faire supprimer la mesure. "On ne peut pas se passer des soignants, assure Karim Chkeri, secrétaire CGT de l'hôpital de Valence. On ne va pas fermer des services parce que des personnels ont refusé de se faire vacciner. Il y a tout de même une obligation de soins!" Malgré cette colère,